2007 est l’année de la mise sur le marché des smartphones. Depuis 13 ans, sont étudiés les effets sur notre santé liés à l’utilisation quotidienne de ces petits écrans, aujourd’hui déclinés aussi sous forme de tablettes. Depuis 13 ans, ces symptômes qui impactent notre vue définissent le syndrome de déficience numérique, ou digital eyestrain syndrom.
Faisons un point sur ces symptômes du SDN.
La surexposition de nos yeux aux écrans et à la lumière bleue n’entraine pas uniquement une fatigue visuelle. La fatigue oculaire numérique est un symptôme du syndrome de déficience numérique parmi de nombreux autres, tant visuels que musculo-squelettiques.
Alors, suis-je atteint d’un digital eyestrain syndrom ? quels sont les manifestations d’un syndrome de déficience numérique ? comment le reconnaître ? le détecter ?
Ce sont peut-être les premiers symptômes qui vont alerter sur la nécessité de consulter un professionnel de la vue pour dépister et traiter un syndrome de déficience numérique.
Les modifications induites par un usage excessif des écrans touchent également la fonction visuelle, notamment l’accommodation. Cela peut se traduire par :
De façon naturelle, notre corps cherche à compenser toute fonction qui s’altère. C’est ainsi que pour palier à une fonction visuelle sur-sollicitée qui se dégrade avec l’usage intensif des écrans, le corps va adapter sa posture pour « voir mieux ». Les symptômes posturaux que l’on peut retrouver dans un syndrome de déficience numérique sont :
Les cervicalgies sont des douleurs au niveau de la nuque, et du cou liées aux vertèbres cervicales. Elles peuvent également provoquer des maux de tête, des migraines.
Dans le contexte d’une utilisation de smartphones ou tablettes, elles sont provoquées par l’inclinaison spontanée de la tête de 60° par rapport à sa position naturelle. Elles sont donc particulièrement révélatrices d’un syndrome de déficience numérique.
Tous ces symptômes de déficience numérique tendent aussi à perdre en concentration et évidemment en confort.