Anomalie de la vue rendant difficile voire impossible la perception des couleurs, le daltonisme se décline sous de nombreuses formes et peut se transmettre génétiquement. Considérée comme handicap, on vous dit tout sur cette maladie de ses origines à son dépistage aux conséquences qu’elle a dans la vie courante.
Le daltonisme est une anomalie de la vue rendant difficile voire impossible la perception des couleurs. En cas de daltonisme, une partie des cônes, organes des yeux sensibles à la lumière, est déficiente. Cela affecte la sensibilité de la rétine aux couleurs de la lumière visible. Les daltoniens voient aussi bien que les personnes non touchées par ce défaut, mais ils ne peuvent pas voir certaines couleurs, ou les confondent, selon la forme de daltonisme dont ils ont généralement hérité génétiquement.
Il existe 7 formes de daltonisme, classées en trois catégories :
Ces formes permettent de distinguer trois couleurs mais avec une intensité anormale. Dans cette catégorie, on retrouve :
Cette catégorie de daltonisme regroupe les formes permettant de voir deux couleurs. La personne atteinte ne possède pas le gène nécessaire pour voir la troisième couleur primaire.
La personne atteinte de cette forme ne peut pas voir les couleurs. D’autres problèmes existent si la personne est née avec ce défaut, par exemple une forte sensibilité à la lumière, une faible acuité visuelle…
Le daltonisme est généralement une maladie génétique. Les personnes sont touchées dès leur naissance. Souvent on ne découvre ce défaut que lors de contrôles durant la scolarité de l’enfant, entre 6 et 12 ans.
Non, le daltonisme n’est pas une maladie contagieuse. Néanmoins, il est possible de devenir daltonien sans avoir le gène responsable. Certains médicaments sont capables de provoquer cette anomalie des cônes de perception des couleurs. Certaines maladies, comme la sclérose en plaques, peuvent provoquer le daltonisme.
À priori le manque de perception des couleurs est considéré comme un handicap. Mais il ne faut pas oublier que la vue est très subjective et personnelle. C’est la raison pour laquelle, les daltoniens se découvrent eux-mêmes atteints assez tardivement. Pour savoir si vous êtes daltonien, il convient de passer des tests auprès de spécialistes de la vue.
Il est possible de voir un médecin, un ophtalmologiste ou une infirmière pour savoir si l’on est atteint de daltonisme. Pour un véritable diagnostic, il convient de consulter un ophtalmologiste, ou un orthoptiste, seules personnes capables de valider la présence de cette maladie et d’en définir la forme.
Il y a peu de limitations dans la vie lors d’un cas avéré de daltonisme. Les seuls cas problématiques seront ceux où une personne doit reconnaître, valider ou contrôler selon un référentiel de couleurs. Une adaptation doit être mise en place pour aider ces personnes. Il s’agit de simples ajustements.
Dans de plus en plus de secteurs, il est possible d’adapter l’usage d’un service ou d’un produit pour les daltoniens. C’est le cas par exemple des jeux vidéo, qui proposent de plus en plus de régler le jeu selon la forme de daltonisme.
Le daltonisme est rarement un problème dans la vie courante, seules quelques situations poseront problème. Néanmoins cela reste le cas de professions où la reconnaissance des couleurs est importante, sans possibilité d’adaptation au cas par cas. Ainsi de nombreux métiers sont interdits aux personnes souffrant de daltonisme.
Pour le moment il n’existe pas de traitement pour soigner le daltonisme. La perte totale de perception d’une couleur ne peut pas être restaurée. Il existe des aides sous la forme de lentilles ou de lunettes qui permettent, en augmentant les contrastes et en filtrant la lumière selon des longueurs d’onde précises, de distinguer plus facilement des couleurs, mais au détriment d’autres.